Voyage immobile #2

Poster un petit dessin de rien avec des photos du passé, j’ai hésité à le faire. Cela est bien futile en ces temps si particuliers. Mais s’il ne nous reste que l’angoisse, autant mettre tout de suite la clé sous la porte. Et puis la futilité finalement devient nécessaire. Alors voilà, je continue et puis peut-être que certains s’arrêteront un peu au détour de ce chemin de traverse à la recherche d’un bout de conversation au bout du monde. D’autres passeront leur chemin. Et ce n’est pas grave.

Ici c’est Oman et ses fabuleux wadis (des oueds asséchés) au coeur des canyons, où l’on peut se baigner seul au monde (confinement VIP) sans risque de croiser un crocodile – ou pire, un car de touristes. La partie orientale d’Oman est aussi celle qui abrite les dunes orangées des Wahiba Sands, des kilomètres de plage sauvage le long de la mer d’Oman. Et ce camp, au milieu des dunes, l’endroit parfait pour voyager au temps de Sinbad et des 1001 nuits. Oman, ce joyau.

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Et découvrir le voyage immobile…

À l’heure où nous devons réapprendre à nous réjouir du quotidien et à voir les belles choses dans les petites, voyager immobile est une promesse d’ailleurs : en replongeant dans nos boîtes à souvenirs, en triant nos photos, on élargit notre ligne d’horizon (en laissant de côté au passage les cours de proportionnalité niveau collège, merci bien).
Cette ligne sur laquelle nous reverrons tous un jour de nos yeux le soleil se lever et briller haut pour des lendemains meilleurs. Aujourd’hui on ne bouge pas, le destin nous fige mais c’est en attendant l’élan qui reviendra plus fort après.
Ma petite avatar est très forte pour utiliser à la fois le retourneur de temps de Harry Potter et la DeLorean de Doc et m’envoyer illico presto dans des endroits qui ne riment pas avec confinement. Où le monde est plein de beauté et de bonté, et mes souvenirs intacts.
Première escale : le Marakale National Park en Afrique du Sud. Un parc au panorama rougeoyant, abritant les plus grands animaux d’Afrique, une montagne majestueuse surplombant une pièce d’eau où antilopes et éléphants viennent se rafraîchir.
Tout compte fait, malgré la frayeur éléphantesque, il n’était pas si mal ce confinement dans la tente de brousse.
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San Francisco, piece of my heart

La ville la plus photogénique du monde, la ville née avec la ruée vers l’or, la ville aux dizaines de collines, la ville de tous mes fantasmes… bienvenue à San Francisco ! Je pense n’avoir jamais été aussi volubile par ici. Mais il y avait tant à dire. Le voyage le long du grand Pacifique, il est raconté en mots et en photos par là.

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If you’re going to San Francisco…

 

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À un autre moment de ma vie (époque Stranger Things), j’ai rêvé de l’American Way of Life. Des posters de la skyline new-yorkaise et du Golden Gate de San Francisco étaient punaisés dans ma chambre. J’aimais regarder Punky Brewster, Madame est servie, Arnold et Willy et La fête à la maison. La Californie me vendait du rêve  : je ne manquais aucun épisode de Riptide, La loi de Los Angeles ou Côte Ouest. Bref, je ne m’imaginais pas vivre ailleurs qu’aux États-Unis une fois adulte. Et c’est pourtant bien loin de l’Amérique que j’ai posé mes valises pendant plusieurs années.

Plus tard, j’ai découvert la culture hippie et la musique des années 60 et 70.
Mon premier voyage au pays des chili cheese fries et des motels se devait d’être à la hauteur, porteur de mes rêves et de de mes clichés. Il eut lieu il y a vingt ans tout rond à San Francisco. Comme les chercheurs de la ruée vers l’or, j’ai découvert une pépite. L’or était dans mon coeur et au-dessus du Golden Gate Bridge. Ce fut  le début de mon histoire d’amour avec cette ville, que j’ai pu voir et revoir, et retrouver les yeux embués à chaque fois. Les rêves ont parfois la vie dure.
Dans quelques jours, je m’envolerai à nouveau vers ce lieu archi photogénique au souvenir toujours vivace. Et pendant que @desertbushman travaillera, je redécouvrirai la City by the Bay sans Francisco.
Croyez-moi, vous allez en entendre parler. Ce seront mes chroniques de San Francisco.
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Out of Africa in Burgundy

Chez Marleen et Robby, on s’y croirait : des tentes en toile kaki aux lits baldaquins en passant par le mobilier rustique et la touche wild des objets déco, tout est fait pour rappeler l’Afrique, chère à leur coeur.

Ce couple belgo-néerlandais s’est rencontré dans le parc du Serengeti en Tanzanie et depuis presque dix ans vit dans son gîte en Bourgogne, en alternance avec l’Afrique où il se rend chaque année pendant plusieurs mois pour le plaisir du voyage et de la photographie.

C’était le lieu parfait pour fêter les 70 ans d’une femme au grand coeur, ma mère ! Elle qui a pris goût au voyage sur le tard et qui aurait bien refait une petite échappée belle au pays des Big Five. Les tentes de Kimaro Farmhouse furent donc le lieu parfait pour revivre, le temps d’un week-end, l’ambiance de la brousse, sans fauves ni ciel de feu mais en bonne compagnie, un braai et une Renault 4L… seule concession à la French Touch.

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