En route !

Et si je vous disais deux mots sur le friendly réseau autoroutier de Dubaï, ces tentaculaires langues de bitume inventées pour tester notre résistance au stress (j’ai fait un mauvais score) ? J’ai déjà parlé des voitures (dans lesquelles on ne peut pas grimper en mini, qui ont des réservoirs de 100 l et des pneus plus grands que ma fille), mais les routes, parbleu ! Une horreur qui relègue n’importe quel GPS dernier cri au rang d’un Walkman Sony (une antiquité, quoi).

Toutes les semaines,  une route change, une autre disparaît, cinquante autres sont rebaptisées, d’autres ferment… et se repérer avec le soleil devient lassant, voire aveuglant, à la longue. Le week-end dernier on a emmené Joseph à l’anniversaire d’un copain au sud de la ville. On a tourné, viré, recommencé. On a parcouru 4 kilomètres en 45 minutes, en passant et repassant aux mêmes endroits, comme dans Un jour sans fin. À ma gauche, l’autoroute à 15 000 voies Sheikh Zayed Road, si proche, si loin de l’autre côté de la barrière métallique (mais comment, on la rejoint, p***!). À ma droite, le désert et ses pylônes électriques qui peuvent nous emmener loin, très loin, très très loin.

Conduire à Dubaï, où l’expression « prendre son mal en patience » prend tout son sens.